Rédiger pour le web ne s’improvise pas. Tout l’intérêt de ce guide est de vous donner des pistes pour vous lancer dans cette exercice !
Sommaire
Introduction
Google et son impact sur l’écriture Web
Avant d’entamer le premier chapitre, je ne pouvais vous laisser vous embarquer dans cette passion pour l’écriture, sans aborder l’impact de Google dans la recherche de sites web. Pour vous, pour moi, et pour des millions d’internautes, les réponses à nos questions sont guidées par les moteurs de recherche. Notre réflexe, de prendre le smartphone pour vérifier une information ou trouver un professionnel, qui plus est proche de chez nous, est devenue banalité, même une routine quotidienne.
L’algorithme de Google montre que l’expérience utilisateur est à privilégier. Les sites de marketing en ligne en témoignent. Il devient non seulement de plus en plus facile de naviguer (fluidité, chargement rapide des pages, visuels agréables), mais il est aussi très appréciable de trouver des informations de qualité. Les entreprises, PME ou grands groupes, l’ont bien compris et cherchent à s’améliorer constamment pour ainsi gagner en visibilité sur le web. C’est là que vous, expert en SEO et rédacteur web, intervenez pour générer du trafic et attirer des lecteurs, convertibles en acheteurs.
Comment rendre vos contenus exceptionnels ?
Votre talent et votre plume sont uniques. Mais comment rédiger vos contenus de qualité ? En utilisant des outils prêts à l’emploi, oui, mais en faisant marcher votre tête, votre génie, mais pas seulement. Deux éléments vont rentrer en compte pour bien rédiger pour le web : la connaissance de votre activité et la connaissance de vos lecteurs.
Vous n’écrirez pas pour vous-même mais pour un public concerné, ciblé et éprouvant un besoin. Allez donc droit au but !’ C’est justement l’ambition de cet e-book. Mettez toutes les chances de votre côté pour améliorer votre plume et votre référencement, en suivant mon guide !
Préparer le terrain
C’est la partie amont de la rédaction, ou la base du métier. Définitions, stratégies, lecture et compréhension du web : vous serrez incollable sur le sujet !
Qu’est-ce qu’une stratégie éditoriale ?
La stratégie éditoriale désigne l’ensemble des choix opérés en matière de communication.
Prenez l’exemple d’un blogueur professionnel que vous suivez à la trace sur le web. Celui-ci se fait connaître par différents biais : un site internet, des comptes Instagram et YouTube. Vous relèverez donc l’existence de trois canaux de communication, mettant en avant différents types de contenus : des articles de blog, des vidéos ou podcasts sur YouTube, des photos et des posts sur Instagram. Que vous dit cet exemple ? Le blogueur a fait plusieurs choix de communication, correspondant à trois formats éditoriaux. Voilà un premier aspect de la stratégie éditoriale.
On donne fort à parier que les thématiques abordées, le ton et le style de rédaction, l’objectif des publications, convergent tous vers une seule et même identité. En marketing, ces éléments désignent la ligne éditoriale. Cohérente, elle doit répondre aux besoins des lecteurs. Un blogueur spécialiste par exemple des sports de glisse, s’adressera en priorité aux amateurs de surf et de planche. Son public jeune et masculin, en quête de sensations fortes, orientera inévitablement les formats éditoriaux privilégiés. La boucle est bouclée !
Le persona correspond au public d’un site. Cette méthode de marketing consiste à élaborer un portrait-robot fictif des lecteurs. Pourtant, ce personnage imaginaire est bien ancré dans le réel. Rédiger pour le web implique de connaître son audience. Vous ne vous adresserez jamais de la même manière à une jeune fille de 20 ans, comme à une femme de 50 ans.
Ces deux profils n’auront d’ailleurs probablement pas les mêmes besoins, ni les mêmes attentes dans la vie (ni sur le web, cela va de soi). Il est tout à fait envisageable de définir plusieurs personas pour un même site. Ne vous égarez pas, car plus vous multiplierez les profils cibles, et moins il sera évident de prioriser vos actions. Définissez trois personas, sans jamais dépasser six !
Humaniser le profil type
Pour connaître votre persona, cherchez ’information auprès de statistiques et enquêtes en ligne, de témoignages, de contenus communautaires notamment (forums et réseaux sociaux). Tout est bon à prendre ! Une fois les données obtenues, donnez vie à votre persona, façon de parler. Associez-lui des traits particuliers, des détails expressifs, un état d’esprit. Ce persona doit être humanisé au maximum : le sexe, l’âge, la profession, le niveau d’études seront précisés. Pour aller plus loin dans votre raisonnement, donnez-lui un nom et situez-le géographiquement.
Rappelez-vous du blog des sports de glisse. C’est ainsi que pourrait naître Léo, amateur de kitesurf, âgé d’une vingtaine d’années, vivant à Toulon. Le persona est ici un homme, jeune, sportif, vivant sur la côte méditerranéenne, proche d’un des meilleurs spots de kitesurf en France. Il est passionné, mais pas nécessairement expert en la matière. Il cherchera des visuels puissants et des textes informatifs et captivants. Léo aurait volontiers besoin d’affiner ses connaissances en matériel, en compétition, en météorologie. Éventuellement, d’autres contenus le séduiraient : les plus beaux spots de glisse, des témoignages de grands sportifs, des stages de perfectionnement dans sa région. Tous ces sujets motivent en somme le persona.
Répondre aux besoins du persona
Afin de modéliser votre persona au plus près de la réalité, d’autres questions rentrent en jeu :
- Quels sont les défis et les responsabilités du persona (dans la vie courante) ?
- Quels sites visite-t-il de manière générale ?
- Quelles sont ses habitudes de consommation sur le web (achats, lecture, interactions) ?
- Quels supports et quels types de médias consulte-il ?
En qualité de rédacteur, pour que vos textes percutent et attisent la curiosité des internautes, mettez-vous à la place du persona. Soyez empathique et répondez à ses besoins.
Comment utiliser les bons mots-clés ?
Les mots-clés guident les lecteurs et participent à enrichir les contenus. Les mots-clés sous-tendent également une démarche SEO, ou de référencement naturel. Pourquoi ? Parce qu’ils sont tout simplement recherchés par les internautes. La barre du moteur de recherche Google en témoigne. L’auto-complétion et les recherches associées définissent les termes les plus utilisés par les internautes. L’algorithme de Google qui analyse en permanence la qualité, la richesse, la puissance des sites, se veut très regardant sur les mots-clés. Voilà une flèche que vous pouvez ajouter à votre arc et ainsi espérer remonter dans les résultats de Google.
Pour les trouver, prospectez d’abord auprès des premiers concernés : les clients pour qui vous rédigez. Domaine ultra spécialisé, jargon professionnel, produits phares ; vous êtes perdu ? Obtenez un maximum d’informations auprès des clients. Cela permet d’ouvrir une réflexion optimale des termes concernés, en plus de vous faire gagner du temps. Faites également parler vos personas et leurs expressions les plus utilisées.
Des outils tels que Google Keyword Planner, UberSuggest, Answer the Public, trient pour vous les requêtes les plus recherchées, statistiques à l’appui. Pour trouver des mots-clés, consultez également les sites concurrents de votre thématique. Les sites les plus puissants dans le secteur d’activité pour lequel vous rédigez, représentent de véritables mines d’or de mots-clés, sources d’inspiration. Pensez à consulter les blogs traitant des mêmes thématiques. Parmi les premiers résultats dans Google, vous devriez pouvoir y trouver votre compte.
En plus des mots-clés, votre contenu devra être enrichi d’un lexique approprié. Le champ lexical désigne en l’occurrence l’ensemble des termes relatifs aux mots-clés. Un exemple pour y voir plus clair ? Une aubergine est un « légume », « violet », « coupé » et « cuit au four », en « caviar », dans la « ratatouille » ou dans la « moussaka ». Vous l’avez compris, il s’agit d’associer des termes évidents et évoquant l’aubergine. Complétez autant que possible votre lexique et triez par catégorie les termes les plus importants, les verbes, les expressions, les synonymes.
La ou les requêtes clé
Derrière chaque mot-clé, le lecteur définit une intention de recherche à Google. Retenez que les requêtes des internautes sont de trois types :
- Navigationnelle dans 50 % des cas, soit recoupant une saisie d’un nom de marque, d’entreprise, de domaine ou d’URL ;
- Informationnelle, c’est-à-dire renseignant une information et commençant souvent par les mentions « comment », « définition », « pourquoi » ;
- Transactionnelle, correspondant à une intention d’action ou d’achat (inscription, téléchargement, réservation, devis, etc.).
Avec ces intentions de recherche, Google positionne aux premiers rangs les pages qui répondent le mieux aux besoins des usagers. Par ailleurs, convenez que les lecteurs ne taperont pas la même requête sur Internet, comme l’indiquent ces trois requêtes informationnelles :
- « cuisson légume aubergine » ;
- « comment cuire des aubergines » ;
- « cuisine aubergine au four ».
Le SEO, ou Search Engine Optimization, désigne un ensemble de paramètres et de techniques qui favorisent la position d’une page web plus qu’une autre, dans les résultats des moteurs de recherche. En français, le SEO porte le nom de référencement naturel.
Google, monopolisant le marché français, est plébiscité par les internautes. Les critères de pertinence de Google, proches de 200, vont des aspects les plus techniques, en passant par les liens et les contenus. C’est là que vous intervenez !
L’art d’optimiser les balises
Pour qu’un article soit bien construit et optimisé on-page pour Google (c’est-à-dire en interne du site), la structure des pages doit suivre un balisage précis :
- un title avec les mots-clés de 60 caractères maximum, qui incitent au clic ;
- une méta description qui résume en 160 caractères sur Google le contenu de la page (utiliser une promesse, telle qu’on vendrait un produit) ;
- un H1 correspondant au titre de la page ou de l’article, contenant les mots-clés (à noter qu’il n’est pas forcément identique au title) ;
- plusieurs H2 correspondant à des sous-parties, déclinables en H3, H4 (des niveaux inférieurs) ;
- des listes à puces pour énumérer plusieurs informations appartenant à une même idée.
Selon votre traitement de texte (Word, WordPress, Google Doc par exemple), les balises sont disponibles dans les rubriques styles ou titres. Vous gagnerez ainsi du temps pour votre mise en page ; la touche finale de vos contenus.
Un conseil pour capter vos lecteurs : mettre le paquet sur ces balises ! Des tests et études sur l’Eye Tracking ont mis en exergue la présence de zones chaudes sur le web. Parmi les zones les plus sensibles à l’œil et par conséquent les plus consultées par les internautes, on compte : le haut des pages, la partie gauche, les titres et le sous-titres, les liens et les mots en gras également.
L’importance des liens internes
Toutes les pages d’un même site doivent pointer et rediriger vos lecteurs sur d’autres pages du site (page d’accueil, autre article interne, page de contact, page de vente, etc.). C’est ce qu’on appelle en marketing, le maillage interne. L’astuce est d’insérer des ancres discrètes mais efficaces, qui incitent au clic. Un internaute qui reste sur un même site est un potentiel client ou un lecteur intéressé, qui n’hésitera pas à revenir (surtout si le contenu est de qualité).
Attention aux mentions « cliquez ici », pas vraiment originales, ni vendeuses. Privilégiez des ancres qui visent directement un groupe de mots ou une idée.
Un rédacteur web n’aura pas en principe à s’occuper de cette partie, à moins de se spécialiser en SEO et que vos clients vous confient les rênes de leur site. Près de 200 critères évolutifs définissent les sites les mieux référencés, selon l’algorithme de Google. Dans le registre de l’optimisation on-page, plusieurs points cruciaux sont à paramétrer :
- le temps de chargement des pages et des images (attention aux formats et aux poids des fichiers !) ;
- le référencement des images (cohérentes, enregistrées avec les bons mots-clés) ;
- la profondeur du site (3 à 4 clics maximum pour revenir sur la page d’accueil) ;
- le mobile first, qui définit la comptabilité mobile et tablette du site ;
- l’indexation sur le tri, à exiger de la part du moteur de recherche, etc.
Ces détails ont un réel impact direct sur le référencement naturel proposé par Google.
Rédiger et optimiser
Avant de mettre les mains dans le cambouis, des repères et astuces vous sont ici donnés pour enrichir vos contenus (mots-clés, cocon sémantique, structure du texte, etc.).
Structurer son contenu
Utilisée d’abord par les journalistes, la technique des 5W est devenue le fer de lance de nombreux rédacteurs web. Dans un article, une bonne introduction répond aux 5W :
- what (quoi) ;
- who (qui) ;
- when (quand) ;
- where (où) ;
- why (pourquoi).
Ces cinq questions déterminent l’objectif du sujet et de la cible. Bien plus, elles contextualisent et posent les termes d’un sujet. Les informations principales doivent ici être développées, dès les premières lignes. Certains rédacteurs ajoutent volontiers deux questions : how (comment) et how much (combien), comme pour indiquer une promesse au lecteur ou la résolution de son problème.
S’ils se reconnaissent dans l’introduction, les internautes poursuivront leur lecture. D’un coup d’œil, les internautes sont capables de juger les contenus répondant ou non à leurs besoins. Si la page web ne convient pas, l’internaute change de cap ; direction un site plus approprié à sa recherche. La technique des 5W n’est pas obligatoire, mais vivement recommandée à appliquer.
Partez du postulat que vous répondez aux besoins d’un persona, préalablement identifié. Quelles sont les informations les plus importantes qui vont l’impliquer ? Chaque direction va constituer un sous-titre (H2) déclinable éventuellement en H3 s’il y a matière. En rédaction web, les informations capitales passent en premier.
Nombre d’internautes ne lisent que les premiers titres et ne prennent pas la peine de dérouler la page consultée. Pas de temps à perdre, pas de bla-bla. N’attendez surtout pas les derniers paragraphes pour annoncer le dénouement, la résolution du problème du lecteur. Autrement, il s’en ira, impatient et frustré.
Une astuce pour ne pas divaguer et construire un plan cohérent, consiste à reprendre l’intitulé de votre titre. Vous donnez des conseils à votre lecteur ? Utilisez donc des verbes d’action, à l’infinitif ou conjugués à la 2e personne du singulier ou du pluriel. Le but : s’adresser directement à l’internaute. Attention au pronom personnel utilisé ! Il doit rester le même, d’un sous-titre à l’autre.
Vous répondez à une requête interrogative (de type « comment ») ? Proposez alors au lecteur un parcours étape par étape. Si l’on répond à la question « comment écrire une lettre de motivation ? », le plan numéroté ou chronologique pourrait se dérouler de la manière suivante :
- première étape : faire des recherches sur l’entreprise cible ;
- deuxième étape : définir votre intérêt pour le poste ;
- troisième étape : vous présenter et valoriser vos expériences ;
- quatrième étape : matcher les intérêts du recruteur avec les vôtres ;
- cinquième étape : indiquer vos disponibilités.
N’oubliez pas d’aérer au maximum vos paragraphes et de les diviser en sous-parties, si nécessaire. Retenez qu’un paragraphe ne développe qu’une seule idée. Cela clarifie la lecture et la progression du lecteur dans l’article.
Cette méthode consiste à considérer les attentes et les besoins des internautes pour définir différentes requêtes clé. Sous-jacent à la stratégie éditoriale d’un site, le cocon sémantique place l’internaute au centre de la stratégie de référencement. Un site rencontrera davantage de succès en s’adressant à un persona cible, plutôt qu’en ratissant trop large, à des visiteurs lambdas arrivés par hasard sur la page.
Un site de e-commerce spécialisé dans la vente d’accessoires de voyage, ne se contentera pas simplement de créer des pages de vente et des fiches produits. À quoi les voyageurs s’intéressent-ils globalement ? Et comment les orienter sur les produits phares du site ? Si votre client souhaite générer du trafic organique et qualifié, il tâchera de couvrir un grand nombre de sujets autour d’une thématique commune, le voyage comme ici :
- la préparation des bagages ;
- le trajet ;
- l’arrivée et le déroulé des vacances, etc.
De là, des centaines de requêtes clé, courtes ou de longue traîne, sont exploitables sous format de billets de blog. Des exemples, vous en voulez ? Prenez la première thématique dédiée à la préparation des bagages (terme générique, vous remarquerez). Les requêtes suivantes seraient pertinentes à travailler :
- quelle valise cabine acheter ;
- 5 conseils pour bien choisir sa valise ;
- quelles sont les dimensions d’une valise cabine ;
- comment enregistrer un bagage extra à l’aéroport ;
- comment bien ranger sa valise avant le départ, etc.
Toutes ces requêtes répondent aux préoccupations d’un voyageur à quelques jours du départ, a priori voyageant en avion. D’autres prendront la voiture ou le train. Libre à vous d’explorer d’autres requêtes dans différentes catégories. Il s’agit là d’un travail de longue haleine.
Tous les articles du blog de ce site de e-commerce auront vocation à converger vers une même page cible (la page de vente, a priori). En tissant des liens entre les pages et en construisant un maillage interne, la puissance du site sera renforcée. Le référencement sera lui, boosté.
Le principe de la pyramide inversée consiste à hiérarchiser les informations à l’intérieur des paragraphes. L’objectif est de faciliter la lecture et d’aider les lecteurs les plus pressés par le temps à trouver rapidement l’information recherchée.
À ce stade, vos titres et sous-titres sont clairs et structurés, selon une certaine logique (chronologie, ordre, importance de l’information). Dans cette technique, allez à l’essentiel. Votre style doit être fluide et épuré, sans chichis. Écrivez de manière concise avec des phrases courtes et à valeur ajoutée.
Ce principe en entonnoir suit trois étapes :
- le dénouement du problème, dès l’entrée (premiers paragraphes) ;
- l’argumentation autour d’un produit, un service, une situation rencontrée (paragraphes intermédiaires) ;
- les détails relatifs au sujet (derniers paragraphes) ;
- la synthèse des informations données (conclusion) ;
- l’appel à l’action, ou call to action en anglais.
Cette structure est valable y compris entre chaque sous-partie. Allez donc du plus général au plus détaillé.
Reprenez le dernier exemple du site spécialisé dans les accessoires de voyage. Vous cherchez à conseiller vos lecteurs sur différents modèles de coussins de voyage ? Parmi trois types, il vous faudra proposer en premier H2 le modèle tout confort, puis dans un deuxième H2 un modèle intermédiaire (moins douillet mais abordable). Enfin, présentez dans un troisième H2 un modèle de moindre qualité, mais à petit prix. Il en va de l’intérêt de ce site de commerce en ligne.
À l’intérieur du premier H2, l’information se déroulera en pyramide inversée, soit de l’information la plus pertinente au call to action :
- les avantages du produit ;
- l’utilisation ;
- la fabrication et les matériaux ;
- éventuellement le prix, mais surtout un lien renvoyant vers la fiche produit.
Quand ils ne visent pas une vente, les appels à l’action peuvent interpeller le lecteur pour lui demander son avis. Ils peuvent également rediriger vers une transaction (un téléchargement, une inscription à une newsletter par exemple).
Finaliser la rédaction
Ressortez la liste des mots-clés et le champ sémantique préalablement travaillés. Assurez-vous maintenant de la présence des bons termes dans le corps de texte, façon remplissage. La lecture doit être fluide, sans accroc. Les termes sont reliés aux phrases, de manière cohérente.
Prenez garde au sens des mots et veillez à ce qu’ils ne tombent pas comme un cheveu sur la soupe, comme on dit. Rien ne doit être laissé au hasard. Une phrase n’est pas claire ? Reformulez-la !
L’outil 1.fr optimise vos contenus et vérifie la présence des termes clé. Inspirez-vous des termes recommandés, s’ils ne sont pas encore introduits dans votre article.
Évitez enfin à tout prix le contenu dupliqué. Certains outils (Plagium, Duplichecker par exemple) scannent vos textes et cherchent au sein des moteurs de recherche d’éventuelles similitudes ou copiés-collés. Écartez-vous au maximum de vos sources. Les lecteurs ne sont pas dupes, ni d’ailleurs l’algorithme Google. Le duplicate content est même fatal au référencement naturel.
Comment terminer la rédaction d’un article sans penser une seule fois relire son contenu ? Rédacteur web, vous n’avez pas le droit à l’erreur ! Les fautes tout le monde en fait, mais des grosses coquilles oubliées ne font franchement pas professionnelles. Votre client risque de ne pas vraiment apprécier votre travail, d’autant plus s’il passe son temps à vous corriger.
L’orthographe, la syntaxe et la typographie constituent les bases d’un bon rédacteur web (le style en plus). Si vous n’êtes pas sûr de vous, n’hésitez pas à :
- utiliser des correcteurs de traitement de texte (en ligne ou logiciels) ;
- vous faire relire par un tiers, notamment un confrère du métier avec qui vous échangez régulièrement ;
- relire une première fois intégralement pour détecter les fautes d’orthographe et de syntaxe ;
- relire une deuxième fois à voix haute pour corriger le rythme et veiller à une certaine fluidité.
Des outils de correction en ligne, tels que Scribens, filtrent les erreurs les plus communes : fautes d’accord, typographie, fautes de frappe. L’outil n’est pas parfait, mais permet de balayer vos contenus dans les grandes lignes. Si vous souhaitez investir dans un logiciel pointu, on vous recommande Antidote, pour les rédacteurs web professionnels. Si enfin l’orthographe est une véritable prise de tête (et une perte de temps, à force d’aller vérifier l’information sans arrêt), inscrivez-vous au Projet Voltaire. Des applications dans un premier temps gratuites, vous feront travailler et progresser en conjugaison, grammaire et orthographe.
Organiser son travail
Rédiger nécessite une organisation du tonnerre ! La programmation des sujets, l’élaboration d’un planning, le travail de refonte d’un site, n’auront plus aucun secret pour vous.
Vous devez rédiger des dizaines d’articles sur un sujet déjà traité ? Sachez-le, c’est aussi le rôle du rédacteur. Votre audience, vos personas, n’ont peut-être tout simplement jamais trouvé l’information sur Internet. Un internaute a besoin de voir une information sept fois minimum avant de la retenir. Cela signifie qu’il lui faudra beaucoup plus de contenus, pour qu’il ne daigne s’y intéresser et commencer à assimiler l’information. On ne se répétera donc jamais assez !
Et si vous pensez qu’il y a trop de concurrence, retournez le problème dans tous les sens. Il existe très probablement un angle que personne n’a jusque-là jamais abordé. Vous pourriez photographier le même paysage sous différents points de vue, que cela ne vous choquerait pas. Chaque cliché est en effet, unique. N’essayez pas forcément d’embrasser l’ensemble du sujet, mais privilégiez un axe (ou un angle) marqué : humain, historique, politique, pratique, économique, humoristique, pédagogique, etc.
Une autre manière de traiter différemment un même sujet, consiste à changer de format. Difficile d’aborder un thème en profondeur avec 800 mots pour un billet de blog. Certains internautes cherchent les informations essentielles ; d’autres souhaitent se documenter dans les détails.
Un post de 300 mots, un podcast à retranscrire, une interview, une vidéo : voilà d’autres façons de vous démarquer. En y apportant de la subjectivité, vos expériences, des illustrations et des mises en perspectives, impossible que les lecteurs s’ennuient ! Votre style est unique, rappelez-vous-en !
Il n’est pas des plus aisés de trouver de nouveaux sujets à traiter, surtout lorsque vous n’êtes pas spécialiste du sujet. De nombreuses astuces permettent d’y remédier, ou du moins de vous donner un petit coup de pouce :
- élaborer une mindmap ;
- créer un storyboard ;
- s’inspirer des sites concurrents ;
- effectuer une veille constante ;
- analyser les données de trafic ;
- anticiper les tendances ;
- faire appel aux lecteurs.
On vous épargne la piste qui consiste à se mettre à la place du client. A priori, vous l’avez déjà étudiée et creusée mainte fois. Vos personas, vous les connaissez de A à Z. Pourtant, leurs nouveaux besoins vous échappent. Et si vous les questionnez ? Rentrez en contact avec eux, dans les zones de commentaires, sur les réseaux sociaux et autres forums. Des milliers d’informations et de questions y sont déposées : une vraie mine d’or !
La mindmap, ou carte mentale en français, va quant à elle structurer votre pensée. Une feuille, un stylo et vous êtes parti ! Au centre, votre thématique. Par capillarité, les idées vont émerger et s’organiser. On parle aussi d’arborescence. Chaque branche se subdivise en plusieurs niveaux. Partez du plus général au plus précis, bien entendu.
La mindmap apporte une vision globale et vous sera très utile pour construire votre cocon sémantique. À l’inverse, le storyboard décompose le parcours d’un client, chronologiquement. Cette méthode consiste à répondre à un problème en plusieurs étapes.
Si vous voulez un conseil, c’est sur la veille informationnelle qu’il faut absolument miser, telle une routine à suivre. Des outils agrégateurs d’actualités et de contenus en tout genre, organisent clé en main toute l’information dont vous avez besoin : des thématiques les plus larges aux plus spécifiques.
Parmi eux, retenez les plateformes Feedly et BuzzSumo (payantes) Pocket et Flint (gratuites). Cela vous facilitera la tâche, soyez-en sûr ! Intéressez-vous aux concurrents du même secteur d’activité, sans plagier l’information. Enfin, jetez un coup d’œil aux sites étrangers, américains notamment, où le fresh content se veut innovant. Le web regorge de sources d’inspiration, au-delà même de vos frontières !
Et comment ne pas analyser les tendances et les statistiques ? Google Trends est à utiliser sans modération. À partir d’un simple mot clé ou groupe de mots, l’outil vous indique les requêtes les plus recherchées par les internautes, par pays et région. Un système comparatif analyse la pertinence de vos mots-clés par rapport à ceux des concurrents.
Actualiser les contenus publiés de longue date est vivement recommandé. Pourquoi ? Pour offrir une meilleure expérience utilisateur aux lecteurs. Assurez-vous de la pertinence des informations. Il se peut qu’elles aient évolué depuis le temps. Des mots-clés supplémentaires à ajouter vont multiplier vos chances d’être trouvé par les internautes, car qui dit nouveaux mots-clés, dit nouvelles requêtes.
La mise à jour pourra s’effectuer à partir de la plateforme Google Analytics. Identifiez les données statistiques des pages les plus consultées, celles qui génèrent un trafic organique et un faible taux de rebond. Dans la search console, réparez ensuite les liens brisés.
Alimentez si besoin vos contenus par de nouvelles photos ou vidéos plus appropriées au goût du jour. Modifiez éventuellement les appels à l’action afin d’augmenter les conversions. Certaines tournures à bannir ont peu d’impact sur les lecteurs ; les statistiques le démontrent.
Le planning éditorial est un outil de pilotage qui définit les rythmes et les canaux de vos lecteurs.
Le planning éditorial cherche à fidéliser une audience et à anticiper les sujets, pour ne jamais se retrouver à court de contenus. Regardez plutôt du côté du petit écran. Les programmes télévisés exécutent à la perfection leur planning et suscitent l’attente des téléspectateurs à travers des rendez-vous hebdomadaires (Top Chef le mercredi, Koh-Lanta le vendredi par exemple). En rédaction, c’est presque pareil : les dates de publication vont définir un rythme auquel va s’habituer le lecteur.
Bien plus, cette programmation vous évitera les surcharges de travail (à condition de bien répartir vos contenus dans le temps), ou à l’inverse évitera les longs silences face à votre audience. Procédez ainsi par étapes :
- définissez le partage du calendrier (a priori votre client qui vous a passé commande, ou le webmaster) ;
- déterminez la fréquence de publication (au jour, à la semaine, au mois, au trimestre, à l’année) ;
- distinguez les types de contenu (ce qui relève de la retranscription, de l’article, du post, de la newsletter par exemple) ;
- lister les parutions périodiques déjà en place, les événements phares (fêtes, journées spéciales, sorties, etc.).
Allez voir du côté de Google Sheet, Trello et WordPress Editorial Calendar (plugin), qui proposent des calendriers pratiques, gratuits et partagés entre plusieurs utilisateurs. Pour vous aider, commencez à réunir :
- les sujets préférés des lecteurs (en fonction des statistiques) ;
- les sujets froids, plutôt pour les périodes creuses ;
- les sujets reliés à l’actualité ou à un événement ;
- les dossiers de fond.
À l’intérieur du calendrier, vous pourrez ensuite adapter l’outil en y ajoutant des sections : le sujet, la catégorie, le type de contenu, le but (call to action), l’auteur, le titre, les sous-titres, le title et la méta description, les mots-clés, les liens externes, les images, la date de publication. Ce ne sont là que des idées ; à vous de vous en inspirer !
Les différents types de contenus Web
De la page de vente, à l’article de blog, en passant par la fiche produit ou la brève d’actualité : vous rédacteur serez en mesure de vous adapter à tous ces contenus à tailles et à cible variables.
Le rôle du rédacteur web ne se limite pas à écrire, mais aussi à s’adapter à différents formats. Avec l’essor du digital, l’utilisation omniprésente des smartphones a conduit à multiplier les supports. Vous n’écrirez jamais de la même manière un billet de blog qu’une page de vente. Ni les termes utilisés, ni la portée du message, ni même la longueur et le volume des mots ne seront identiques.
Tel un arbre déployant ses branches et ses feuilles, l’arborescence construit un site Internet. Elle a pour but d’offrir une bonne expérience de navigation aux lecteurs. Rien n’est le fruit du hasard. La lecture et le passage d’une page à une autre, sont guidés de A à Z. Si le site manque de fluidité, alors les visiteurs à peine arrivés, s’en iront.
Cet exercice de construction de l’arborescence doit en réalité être pensé à plusieurs : spécialiste UX, SEO et rédacteur. Une feuille et un stylo en main : vous pouvez d’ores et déjà définir les mots-clés du site ou de la thématique. Voici quelques étapes à respecter, dans le cas d’un site web déjà existant :
- catégorisez les contenus selon les grands mots-clés associés à l’activité du site ;
- classez les contenus par niveau (n’excédez jamais plus de trois niveaux) ;
- vérifiez la cohérence des URL des pages (qui auront un impact sur la navigation) ;
- reliez les pages entre elles, par le biais d’un maillage interne pertinent.
Précision sur les niveaux : le niveau 1 correspond à la page d’accueil, le niveau 2 à des contenus importants, le niveau 3 à des contenus de moindre nécessité (ou plus spécifiques). Toutes les pages renvoient vers la page mère, ou page d’accueil, qui constitue bien souvent une page de vente en elle-même.
Retenez enfin que le maillage interne va guider l’internaute dans son parcours. Celui-ci vient de lire un article de votre blog ? Redirigez-le sans plus tarder, au moyen d’ancres visibles, vers d’autres articles susceptibles de l’intéresser. Le but est de garder le plus longtemps possible un lecteur en interne au site. Souvenez-vous que tout lecteur représente un acheteur potentiel, à court ou à long terme.
Les rédacteurs web en sont très friands. Ces articles laissent libre cours à la créativité. Le billet de blog est aussi un espace de conseil et de réflexion, ou l’occasion de partager un point de vue sous un certain angle (humoristique, économique, historique, sociologique, etc.). C’est pour vous l’opportunité de rédiger des contenus de fond, à condition de respecter un certain volume. Par convention, les billets de blog font 1 000 mots minimum pour espérer être référencé.
L’article de blog est censé apporter aux internautes la réponse à leurs questions sur une thématique précise, avec le plus d’informations fournies, mais concises. Votre but à vous : devenir une référence, avoir une certaine autorité dans un secteur, voire une expertise. En revanche pour le client, le blog est un outil de communication, qui renvoie sur leurs offres, leurs prestations de service, en lien avec le sujet traité. Certaines entreprises ont créé à travers leur site une page dédiée au blog ou aux actualités. L’idée est de se montrer actif sur la toile.
Avoir (ou alimenter) un blog nécessite d’être impliqué sur le long terme. Le blog créé une communauté d’experts ou d’amateurs, et des relations via les zones de commentaires. L’audience se développe au travers de rendez-vous réguliers. Publiez donc a minima, un billet par semaine pour être visible sur le net.
Mieux vaut d’ailleurs un seul article hebdomadaire, riche et complet, bien construit et bien écrit, que trois articles sans valeur ajoutée. Ceux-ci seront nuisibles au référencement naturel du site. Pour plus d’efficacité, organisez votre planning éditorial en sortant les sujets froids ou d’actualité au moment le plus opportun du calendrier.
Bienvenue à bord de la landing page (ou page d’atterrissage) ! Son objectif : convaincre les internautes d’accomplir une action directement liée au business de votre client. Une landing page ne peut être élaborée qu’à partir de l’identification du persona visitant le site. On vous passe les détails esthétiques, relevant du métier de graphiste. Pour construire une landing page, procédez en revanche de la sorte :
- définissez l’action qui va engager les visiteurs (acheter un produit, s’abonner à une newsletter, remplir un formulaire, etc.) ;
- associez votre message à une cible (un de vos persona a priori) afin d’être parlant et impactant ;
- conservez l’attention de l’internaute, sans qu’il s’égare ou ferme votre page (dans le meilleur des cas, donnez-lui les réponses à ses interrogations) ;
- impliquez le lecteur au moyen d’un appel à l’action (utilisez des verbes d’action dans une phrase courte et claire).
Oubliez les liens sans intérêt dans la landing page, qui feraient fuir le lecteur. Le landing page doit au contraire aller droit au but, notamment pour la vente de produits et de services. Une grande attention doit être donnée à l’écriture, sans fautes d’orthographe, de grammaire, ni de frappe. Loin de rassurer le potentiel client, ces erreurs peuvent être fatales pour un business.
En dehors des présentations classiques, certaines landing pages recourent au storytelling. Attention à bien maîtriser ses codes, à savoir capter l’attention du lecteur sans le perdre. L’Art de raconter des histoires ne s’improvise pas du jour au lendemain. Le récit doit faire l’effet d’une caisse de résonnance pour le prospect, qui s’identifie à l’histoire ou aux personnages décrits. Le storytelling introduira un contexte, un conflit, un coup de théâtre, la résolution du problème, sans oublier l’appel à l’action.
La fiche produit est le descriptif d’un produit. Elle remplace en quelque sorte un vendeur qui vous ferait les éloges d’un article en magasin. La fiche produit, c’est le contenu phare des sites de e-commerce. On vous recommande franchement de vous essayer à cet exercice qui demande concision et séduction (dans les mots, bien entendu). Quoi qu’il en soit, veillez à ne pas dépasser 500 mots de présentation. Au-dessus de ce volume, soyez-en sûr, le visiteur ne prendra pas la peine de lire. Gare aux indigestions !
La construction de la fiche produit suit trois règles :
- séduire le lecteur, en faisant appel à l’émotion, en accrochant son attention ;
- informer, c’est-à-dire répondre aux questions du lecteur avant qu’il ne fasse son choix ;
- rassurer, soit éclaircir les dernières zones d’ombres et lever l’incertitude du lecteur.
Faites simple et précis, et ne partez pas dans des détails qui n’intéressent personne. Identifiez en priorité, un à trois bénéfices du produit à valoriser, et à graduer selon leur importance. Une fois n’est pas coutume, écrivez concis et rythmé. Concluez votre fiche par un call to action, ou mot de la fin qui encouragerait le visiteur à remplir son panier virtuel.
Au cas où votre client n’y aurait pas pensé, proposez en complément du descriptif des liens susceptibles d’intéresser l’acheteur (guide des tailles pour des vêtements, notice d’installation pour des meubles, conseils d’entretien, histoire du produit, etc.).
Le snack content est un contenu à se mettre sous la dent, consommé rapidement. Il joue un rôle indéniable dans la stratégie marketing de nombreuses marques, entreprises, influenceurs sur le net. Éphémère, il va droit à l’essentiel. C’est le contenu chouchou des réseaux sociaux les plus fréquentés : Facebook, LinkedIn, Instagram, YouTube, Tweeter, Snapchat notamment. Les snacks contents ont pour objectif de satisfaire les besoins immédiats des lecteurs ou de créer un rapprochement (par le biais d’un engagement, de l’humour, d’une information insolite, etc.).
Le but des snack contents n’est pas d’être référencé sur les moteurs de recherche. D’un volume de 10 à 300 mots maximum, ces contenus sont très courts mais percutants. Ils embrasent les réseaux sociaux au moment d’une actualité importante pour votre audience, mais s’éteignent rapidement, en quelques heures (en quelques jours, au mieux).
Un snack est bien souvent accompagné d’un visuel : une photo, une illustration, une vidéo. Vous désirez passer un message court, une citation, une anecdote ou une histoire à raconter ? Voilà en quoi consiste ce contenu. Pour toucher une cible, le storytelling, le format vidéo et le copywriting forment le trio gagnant des meilleurs snacks contents sur le net. Les clés sont les suivantes :
- Des contenus adaptés à la plateforme cible (et donc à votre persona). On sait en effet que Snapchat et Instagram visent une audience jeune, férue de visuels en tout genre. Pour aller plus loin, adaptez vos contenus aux smartphones via le mobile first.
- Des contenus diversifiés, car un seul type de contenu risque de lasser les visiteurs.
- Des contenus collés à l’actualité, ou du moins inspirés de celle-ci. La une des journaux peut se décliner en une infographie, un GIF rigolo, un post engagé, etc.
- Des contenus qui mettent en évidence un appel à l’action. Ne perdez pas de vu l’objectif de ce type de communication : faire connaître l’entreprise, vendre un produit, renforcer son image de marque, etc.
Les snacks content exigent par ailleurs une présence régulière sur le Web. Si vous êtes trop longtemps absent, vos abonnés vous perdront. La visibilité paye, notamment pour convertir les lecteurs (ou followers) et augmenter le chiffre d’affaires. Néanmoins, l’exercice des snacks contents, s’éloigne quelque peu du métier de rédacteur. Pour aller plus loin, embauchez un community manager dédiée à l’animation et à la présence des entreprises sur les réseaux sociaux.
La boite à outils du rédacteur web
Découvrez ici un échantillon des meilleurs outils qui vous aideront à identifier les erreurs de vos pages éditées, à améliorer le référencement de vos contenus rédactionnels.
Entrez sans plus tarder dans le vif du sujet, une fois cette page tournée !
- créer un compte Google Ads gratuitement ;
- monter une campagne de promotion fictive autour d’une entreprise et d’un site web ;
- une fois accès aux fonctionnalités Google, supprimer votre campagne fictive ;
- utiliser l’outil de planification des mots-clés.
Ce service de Google livre des informations importantes pour la recherche de mots-clés (concurrence, mots associés, volume de recherches).
Privilégiez des requêtes peu concurrentielles qui engagent un trafic notable. C’est là tout l’équilibre à trouver entre les requêtes et le trafic, afin de pouvoir se positionner dans la SERP.
- entrer l’URL de la page web à optimiser ;
- vérifier les mots-clés et le champ sémantique manquant dans le contenu analysé ;
- démarrer l’optimisation. L’outil permet d’optimiser vos contenus rédactionnels à la fois sur Bing et sur Google. La période d’essai du logiciel est gratuite (7 jours). L’abonnement à long terme est lui payant.
La prise en main de l’outil est on ne peut plus simple. Tel un logiciel de rédaction, 1.fr scanne votre texte publié. Il vous souffle même des idées de contenus à partir du mot-clé donné.
- entrer l’URL de la page web à scanner ;
- naviguer sur les différents onglets (mots-clés, données structurées, optimisation, liens, images, etc.).
- repérer et analyser les erreurs et avertissements pour chaque élément.
Alyze est un outil SEO, utile aux audits de sites web. Il aide au référencement, gratuitement (comparaison de pages, suggestions de mots-clés par exemple).
La hiérarchie des titres, les doublons d’ancres de liens, les problèmes de méta description, le taux de répétition, le plan du site, etc. : tout est passé au crible. Cela en fait l’outil idéal pour l’analyse de sites et la prospection de clients.
L’outil est payant : par abonnement ou par pack de jetons, dépendant du nombre de recherches effectuées.
Cet outil SEO s’utilise pour trouver des sources (recherches bibliographiques) et enrichir votre vocabulaire et vos requêtes, à condition que votre thématique soit généraliste.
Il vous guide dans l’optimisation de votre contenu rédactionnel, affiche les résultats des pages web utilisant la même requête que la vôtre. Il vous aide à connaître les occurrences des termes en lien avec votre requête, et enfin à trouver des nouveaux contenus (selon la version utilisée).
La création d’un compte est gratuite et sans engagement. Cependant, Cocon.Se propose des forfaits payant adaptés à votre profil (webmaster, consultant, agence de stratégie digitale, etc.).
L’outil analyse les sites web, l’architecture interne, l’attirance des contenus et donne les clés des actions à mener. Son point fort : proposer des visualisations interactives, très intuitives (nuages de mots, cartes mentales, arborescences, etc.).
Cocon.Se détecte les pages parasites et identifie les problèmes structurels d’un site web. Il scanne le maillage des cocons sémantiques et isole les zones à améliorer. C’est toute la cohérence d’un site, qui est passée au peigne fin.
Sans engagement, trois offres mensuelles et payantes, débloquent des crédits correspondant à diverses fonctionnalités.
Cet outil optimise vos contenus, pour gagner en visibilité sur les moteurs de recherche.
SeoQuantum permet d’améliorer la rédaction au travers d’un guide rédactionnel (intention du lecteur, organisation des paragraphes), d’explorer de nouveaux sujets grâce au cocon sémantique. Il permet aussi d’auditer rapidement des pages web (crawler sémantique).