Le SEO international, comment ça marche ?

Il ne suffit pas de traduire mot à mot son SEO français pour être bien référencé à l’international. En effet, plusieurs étapes sont indispensables pour plaire aux moteurs de recherche locaux. Faisons le tour ensemble des principaux critères à checker pour votre SEO international.


#1 Les usages du pays


Il faut vous informer sur les habitudes des internautes du pays visé mais aussi sur les moteurs de recherche locaux. Si vous ciblez la Chine, c’est avec Baidu qu’il faudra faire ami-ami, si c’est en Russie que vous souhaitez développer votre visibilité, il faudra plaire à Yandex, le « Google Russe » qui a une part de marché de 56%. Et bien sûr, vous l’aurez compris les règles des moteurs ne sont pas forcément les mêmes d’un pays à un autre. Ce qui marche pour certains moteurs ne fonctionnera pas pour d’autres. Par exemple, Baidu utiliserait la meta description comme critère de classement alors que Google non.

 

Autre point, il vous faudra faire une étude mots clés pour chaque pays et langue. Ce point est ultra stratégique pour votre SEO international. On évite absolument la traduction mot à mot d’une étude sémantique française en chinois. Pour cela, le mieux est de vous faire accompagner par un expert SEO natif. D’ailleurs ce dernier sera également précieux pour vérifier l’UX du site qui est différent d’un pays à un autre. Par exemple, en Chine les sites sont très riches en contenus avec beaucoup de liens tandis qu’en France, on préfère plutôt des sites épurés.


#2 Le nom de domaine


L’idéal est d’opter pour un nom de domaine avec une extension du pays (ex : nomdusite.es). Si vous visez plutôt une langue qu’un pays, vous pouvez alors choisir un répertoire de langue. Autre chose, mettre en place des redirections automatiques via l’IP du visiteur, c’est vous tirer directement une balle dans le pied pour le SEO… Les moteurs s’emmêlent vraiment les pinceaux avec ce type de technique. Côté hébergement, le mieux est d’en choisir un local, dans le pays cible. Si vous visez un grand nombre de pays et qu’il n’est vous est pas possible d’avoir un hébergement pour chacun, utilisez alors ce que l’on appelle des CDN (Content Delivery Network).


#3 Le balisage linguistique

 

Pour être Google friendly, vous pouvez également implémenter des balises hreflang dans vos pages. Pour chaque page, elles indiquent au moteur de recherche à quelle langue (et/ou pays) elle s’adresse. Elles informent aussi en quelles autres langues cette même page existe. Pour évitez les erreurs le mieux est de contrôler leur mise en place via la Google Search Console. Vous pourrez d’ailleurs indiquer le pays cible de chacun de vos répertoires de langue dans l’interface de Google. Bonne nouvelle si vous ciblez la Russie, Yandex prend aussi en compte les balises hreflang. Par contre, Bing et Baidu s’intéressent plutôt à la meta Language.


#3 Le netlinking


Ce n’est plus un secret, en SEO, plus un site a des liens depuis des sites d’autorité, plus il gagnera des points. Ceci est valable pour votre SEO international, vous devez mettre en place des stratégies de netlinking pour gagner des liens locaux et donner de la popularité à votre domaine (ou répertoire).

 
Pour finir, engagez un spécialiste local pour traduire vos contenus et évitez les traductions automatisées. Il faut en plus TOUT traduire, metas, urls, textes alternatifs des images. Ne surtout jamais proposer deux langues différentes au sein d’une même page.