Violation de marque et pratiques imbuvables chez Google Ads  

Je ne vous apprends rien si je vous dis qu’aujourd’hui, dans le monde de l’e-marketing, il faut se battre pour gagner sa croûte. C’est pourquoi il est primordial de se positionner en tête des résultats des pages Google. En effet, pour faire monter la mayonnaise et tirer son épingle du jeu, impossible de faire sans le géant Google.  À lui seul, il réunit plus de 92 % des parts de marché, écrasant littéralement les autres moteurs de recherche.

Pour parvenir à se hisser rapidement au sommet, Google Ads demeure le moyen idéal. Mais attention à l’usage que certains en font ! Le chef du référencement payant est depuis quelques années utilisé à son insu par certaines entreprises à des fins plus que douteuses.

Eh oui, aussi puissant soit-il, Google ne peut pas être au four et au moulin !

On fait le point sur ces pratiques.

Faire son beurre grâce au nom d’une autre marque : quand la concurrence n’y va pas avec le dos de la cuillère !

Pour attirer toujours un plus grand nombre d’utilisateurs ou pour devenir le site le plus recherché, certaines marques, peu scrupuleuses, poussent le bouchon un peu trop loin et franchissent même la barrière de la légalité. On peut même dire qu’elles n’hésitent pas à utiliser des pratiques anticoncurrentielles pour faire leur beurre. Après que de nombreuses affaires aient été portées devant les tribunaux, il a récemment été décidé qu’aucune marque ne devait en utiliser une autre à son avantage.

Cette pratique vous semble encore un peu floue ? Pourtant, il y a fort à parier que vous en ayez déjà fait l’expérience.

Imaginez, vous décidez d’acheter le robot pâtissier dont vous rêvez depuis longtemps. Vous tapez sur Google la requête le concernant, lui, et sa marque bien précise. Vous êtes tout de suite dirigé vers une page lui correspondant. Il est là ! Même design et même couleur. Vous l’ajoutez à votre panier. Vous vous apprêtez à valider votre achat, et c’est à ce moment-là que vous apercevez pour la première fois la marque du dit-robot : ce n’est pas celui que vos papilles désirent tant !

Soit vous estimez que cette marque ne vaut pas une cacahuète, et vous choisissez de vous rediriger vers l’enseigne initialement sélectionnée ; soit vous restez là où vous êtes et faites votre shopping chez le concurrent. Il peut même arriver que la confusion soit trop forte pour l’internaute et que celui-ci ne s’aperçoive pas de la supercherie ! 

C’est pourquoi Google Ads interdit strictement l’utilisation du nom d’un concurrent dans les mots-clés. Une marque ne doit tout simplement pas utiliser le nom d’une autre pour son profit sous peine de poursuite judiciaire. Pour cette raison, dans les copies d’annonces, Google Ads a restreint l’utilisation des marques commerciales à un petit cercle : revendeurs, sites d’information, organisations connexes, annonceurs autorisés, et uniquement si cela s’avère essentiel !

C’est clair comme de l’eau de roche : si une enseigne utilise à son compte le nom d’un concurrent, elle risque d’engager des frais importants pour se défendre dans un éventuel procès à rallonge, mais aussi d’entacher lourdement sa réputation sur le marché.

Google Ads réplique : quand la moutarde lui monte au nez !

Vous le savez déjà, Google génère une somme de transactions commerciales colossale. Il existe donc d’autres cas de figure qui ont poussés le géant américain de l’internet à prendre des mesures radicales en terme de politique publicitaire, que cela concerne des pratiques ou des contenus interdits. 

Toute annonce dont l’utilisation sera jugée comme « interdite » sera passible d’une amende. En effet, sous couvert de faire de la publicité, certains annonceurs malintentionnés cherchent tout simplement à collecter vos données personnelles, voire plus encore. On vous le dit et vous le redit, afin de ne pas vous retrouver dans la panade, ne divulguez jamais à qui voudra vos coordonnées bancaires ou des informations ayant trait à votre vie personnelle ! 

Google considère également certains contenus comme « interdits » et les met d’office sur le grill. Ainsi, toutes les publicités pour des produits contrefaits ou dangereux, ainsi que les activités considérées comme illégales, ou toute autre apologie de la discrimination, font partie des contenus que Google se réserve le droit d’interdire ou de supprimer. C’est la base, la malhonnêteté ne paye pas !

Google protège l’utilisateur depuis le premier clic sur l’annonce, jusqu’à sa destination finale, le but étant que celui-ci ne se retrouve pas dans une impasse ou même en danger, mais exactement là où il le souhaite. Cette politique éditoriale et technique requiert de la part de l’annonceur, clarté, lisibilité, pertinence et facilité d’interaction. Eh oui, si la recette est clairement expliquée, son exécution n’en sera que plus fluide !

Enfin, on ne met pas n’importe quel contenu entre toutes les mains ! Google le sait et c’est pour cela qu’il applique la pratique des fonctionnalités et du contenu restreints en utilisant des filtres d’âge. Ce faisant, il protège les plus jeunes de toute annonce dont le contenu leur serait inapproprié, en leur offrant une expérience publicitaire sécurisée. Oui, Google est une vraie crème avec notre progéniture !

Utiliser Google Ads est un coup de boost indéniable pour les annonceurs. Il ne faut pas oublier que ces derniers investissent beaucoup d’oseille dans leurs campagnes sans toujours se douter qu’ils peuvent se retrouver à la limite de l’illégalité. Les récents précédents ont changé la donne et comme le dit l’adage, nul n’est censé ignorer la loi.

Avant d’entamer sa campagne Google Ads, tout annonceur doit donc s’imprégner des règles éditées par le géant, et ce, afin d’éviter de potentielles procédures judiciaires interminables.

L’expérience a démontré que Google, même s’il peut être considéré comme un simple intermédiaire, doit assurer la sécurité des transactions qui le traversent et protéger l’intérêt de ses utilisateurs.

Eh oui, le grand chef Google a bien du pain sur la planche afin que tout se déroule comme il faut dans sa cuisine. Il doit veiller au grain à tout instant afin que les millions de transactions qu’il génère chaque jour puissent s’effectuer en toute sécurité.

 

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